Martine Claustres
Courte bio...
Martine Claustres vit en Ariège, dans un village au-dessus de Tarascon.
Elle a toujours aimé écrire :
des histoires drôles, fantastiques, des résumés de voyages ou d’événements extraordinaires.
Son travail dans une bibliothèque l’a amenée à raconter des milliers d’histoires aux enfants, de là lui est venue l’idée de publier ses propres livres pour la jeunesse.
Pour elle l’écriture représente une passion, un besoin, une liberté. Elle se projette dans un autre univers, devient la reine d’un monde qu’elle invente de toutes pièces. Les personnages, qui sont dans ses cahiers des natures mortes, prennent vie grâce à ses mots et vont dans les directions infinies de tous les possibles.
Ses thèmes de prédilection sont le voyage, l’errance, la remise en question de nos formes de pensées, et notre adaptation au monde qui nous entoure et qui change si vite.
Plus...
Ses ouvrages...
En littérature jeunesse figurent :
- Le Cerisier- L’Ogre Goulu
- Le Prince de l’Eau et du Vent
- La Planète Aurore
Les adultes découvriront :
- Poste Restante
- Le Justaucorps bleu
- Noces de Platine (lire l'extrait ci-dessous)
Un extrait...
J’ai eu plaisir à écrire un texte, pour l’anniversaire d’un (jeune !) ariègeois, dont voici un court extrait.
24 juin 1927
L’été flamboie au soleil de Messidor.
Jean et son frère jumeau eurent le privilège de voir le jour dans l’exubérance estivale des montagnes d’Ariège.
[…..]
Jean s’accrocha à la vie et grandit entre ses parents et son frère, sur les flancs rugueux de cette vallée d’Ariège. Pays de rêve cependant, avec débauche de verdure, de champs, de pâturages et de forêts.
Il y eut tout d’abord l’intimité de la maison et ses pièces à travers lesquelles le petit Jean se traînait à quatre pattes avant d’y faire ses premiers pas. Devenu plus grand, il s’aventura dans la cour et le jardin avec son frère, et sa confiance d’enfant. Vint ensuite le moment où ses pas le portèrent plus loin, dans les champs avoisinant la maison. Là, Jean et son frère Emile guettaient les grillons, couraient après les papillons et écoutaient le bourdonnement incessant des abeilles. Puis il y eut la forêt. De tout le domaine environnant, ce fut elle la préférée de Jean. Parce qu’elle était mystérieuse et sombre sous la voûte des arbres géants.
Jean fit connaissance avec l’écureuil, la belette, et les oiseaux siffleurs et chanteurs. Leur plumage coloré et argenté fascinait le petit garçon, qui, toute sa vie, gardera pour la gent ailée une attirance profonde.